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Depuis le début de la saison 2025, Lewis affiche une fois de plus un rythme exceptionnel. Elle a terminé parmi les huit premières à chaque course qu'elle a disputée, et même lors des deux courses où elle a abandonné suite à une chute, elle occupait la quatrième place dans le dernier tour de la course 2 à Assen et la neuvième place avant sa chute au sixième tour de la course 2 à Donington. Sans ces deux chutes malheureuses, elle serait mieux au classement actuel du Championnat des pilotes, où elle occupe actuellement la dixième place avec 41 points, derrière Tayla Relph (Full Throttle Racing) et Lucie Boudesseul (GMT94-YAMAHA), neuvième ex-aequo avec 46 points.

 

L'APPROCHE D'UNE VÉTÉRANE : « Je fais de la moto depuis l'âge de six ans et de la course sur route depuis l'âge de 13 ans, soit plus de 15 ans de compétition, presque 18 ans. »

 

La pilote de 32 ans est originaire d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Tout au long de sa carrière, elle a couru sur tous les continents et participé à diverses compétitions pour réaliser ses rêves. Son engagement et sa passion pour la compétition moto ont fait d'elle l'une des pilotes les plus expérimentées du paddock du WorldWCR. Elle a évoqué son enthousiasme lorsqu'elle a entendu parler du WorldWCR pour la première fois. Bien que récemment devenue mère, ce qui l'a empêchée de participer à la saison inaugurale de 2024, elle a réussi à obtenir une wildcard pour 2024, où elle a immédiatement impressionné, terminant 5e et 8e.

 

À propos de son expérience avant le WorldWCR et de ses premiers sentiments à l'égard du Championnat, Lewis a déclaré : « Je fais de la moto depuis l'âge de six ans et de la course sur route depuis mes 13 ans, soit plus de 15 ans maintenant, presque 18 ans. J'ai couru en Nouvelle-Zélande et en Australie, ainsi que dans le paddock du WorldSBK, en Coupe d'Europe Junior et au Championnat d'Italie. J'avais un œil sur le WorldWCR depuis l'annonce d'un Championnat féminin, mais j'avais un jeune fils à l'époque. Il a maintenant 20 mois, mais c'était un tout petit bébé, donc je n'ai pas pu participer à la saison complète l'année dernière. J'ai cependant pu participer à une Wildcard à Crémone, et j'ai vraiment adoré. J'ai donc tout donné pour trouver des sponsors et une équipe afin de pouvoir participer cette année. »

 

DOUBLE RÔLE: « Mon fils Nash vient sir la plupart des événements. C’est vraiment spécial de l’avoir ici, mais c’est un travail difficile. »

 

Le fils de Lewis, Nash, considère sa mère comme l’une des femmes les plus rapides de la planète. Alors qu’elle s’efforce d’aller aussi vite que possible sur la piste, en dehors de la piste, elle l’emmène avec elle pour savourer chaque instant. Concilier les deux, comme elle le dit, peut la surcharger, mais c’est aussi bien que d’être entourée de sa famille.

 

Lewis a expliqué ce que cela représente pour elle d'avoir son fils de presque deux ans dans le paddock, l'encourageant : « Mon fils Nash vient sur la plupart des événements, c'est vraiment spécial de l'avoir ici, mais c'est un travail difficile. Il veut souvent sa maman, donc trouver un équilibre peut parfois être difficile, mais c'est génial de l'avoir ici. Il adore aider sur les motos et participer. »

 

WEEK-END DE RÊVE À LA CATHÉDRALE : « Je savais que je devais croire en moi à Assen… C’était formidable d’être là, à me battre avec le groupe de tête. »

 

Lewis n’a pas perdu de temps pour démontrer son talent au reste du peloton et a confirmé au monde entier que sa participation en wildcard au WorldWCR 2024 à Crémone n’était pas un hasard lors de la première manche du WorldWCR sur la « Cathédrale de la Vitesse » d’Assen. Lewis a débuté sa saison par une impressionnante quatrième place, après une solide performance en Tissot Superpole qui l’a placée au même rang. À seulement 1,372 s du rythme de Sara Sanchez (Terra & Vita GRT Yamaha WorldWCR Team), elle a frôlé le premier podium mondial en WorldWCR pour son premier engagement en tant que pilote permanente sur la grille.

 

À propos de ses débuts à Assen en 2025, Lewis a déclaré : « J'avais de grandes attentes pour cette saison. J'apprécie vraiment cette catégorie : tout le monde roule sur la même moto. Ça me met un peu plus de pression, car on sait que tout se joue en tant que pilote. Je savais que je devais croire en moi à Assen, et le week-end s'est avéré formidable. J'adore ce circuit, il est tellement rapide et fluide. C'était génial d'être là, à me battre avec le groupe de tête, même si la course 2 ne s'est pas très bien terminée pour moi. À part ça, c'était un excellent week-end qui m'a vraiment montré de quoi je suis capable, à condition de rester confiante et de me concentrer. J'ai atteint les limites avec l'avant de ces motos. Ma chute était probablement une erreur un peu bête de ma part, mais j'ai appris à rester à l'extérieur et à m'assurer de marquer des points. J'aimerais bien gagner des courses, mais je dois d'abord monter sur le podium. Terminer dans le top 3 serait un bel accomplissement pour moi pour le moment. »

 

OUVRIR LA VOIE : « Représenter la Nouvelle-Zélande ici en WorldWCR est un immense honneur, et j'espère que cela ouvrira la voie à de nouvelles coureuses. »

 

Lewis, alors sous le numéro 50, n'a participé qu'à une seule épreuve la saison dernière à Crémone, entrant ainsi dans l'histoire en devenant la première coureuse néo-zélandaise à participer au Championnat. Aujourd'hui, en 2025, Lewis a reçu le renfort de sa compatriote et coéquipière Billee Fuller. Toutes deux sont ravies de pouvoir écrire l'histoire de leur pays, car la Nouvelle-Zélande possède une solide tradition de succès en WorldSBK grâce à ses coureurs masculins, comme Aaron Slight, qui a décroché 87 des 97 podiums de son pays. Les coureurs néo-zélandais occupent le neuvième rang mondial en termes de podiums en WorldSBK.

 

Lewis a parlé de ce que cela signifie pour elle de représenter son pays aux côtés de sa compatriote : « Représenter la Nouvelle-Zélande ici en WorldWCR est un immense honneur, et j’espère que cela ouvrira la voie à davantage de coureuses. Ma coéquipière Billee Fuller est beaucoup plus jeune que moi et elle est également de Nouvelle-Zélande. Je suis convaincue que nous disposons d’une base solide et d’un solide réseau de soutien en Nouvelle-Zélande. Je pense que nous, les femmes en compétition, sommes toujours traitées de manière égale. Je pense que nous verrons davantage de femmes rapides sortir de ce pays à l’avenir.»